Schola René d'Anjou

Schola René d'Anjou

13 novembre 2006

Stabat Mater


Nous avons récemment commencé le déchiffrage du Stabat Mater de Schubert. C'est l'occasion de se pencher sur ce texte en lisant cet article très intéressant de Wikipedia. La version de Schubert met en musique les quatre premiers vers, que voici avec leur traduction :

Stabat mater dolorosa juxta crucem lacrimosa, dum pendebat filius.
Cujus animam gementem, contristatam et dolentem, pertransivit gladius.
O quam tristis et afflictafuit illa benedicta mater unigeniti.
Quae maerebat et dolebat, Pia Mater cum videbat Nati poenas incliti

Debout, la mère des douleurs, près de la croix était en larmes, quand son fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante, toute triste et toute dolente, un glaive la transperça.
Qu'elle était triste, anéantie, la femme entre toutes bénie, la mère du fils de dieu !
Dans le chagrin qui la poignait, cette tendre mère pleurait son fils mourant sous ses yeux.

La musique, d'apparence simple, est difficile à chanter, mais ça promet d'être très poignant. Rendez-vous au concert !



Détail d'un vitrail de l'église St Hughes, St Hughes, Québec.

1 commentaire:

emmachic et choc a dit…

Je découvre votre blog avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. J'espère avoir bientôt la joie de vous écouter en vrai !