Nous aurons le plaisir de donner 2 concerts a cappella dans ce magnifique lieu.
Dimanche 20 septembre 2015
16 heures et 16 heures 30
Un peu d'histoire...
L'hôtel doit ses origines à l'abbaye St Nicolas : vers la fin du XVè siècle, les religieux font construire à proximité de leur abbaye - mais à l'intérieur des remparts - un bâtiment qui leur servirait de refuge en cas de troubles. En fait, ils n'y résident pas, mais le louent à de riches particuliers.
En 1638, c'est la résidence du sculpteur Biardeau, auteur du retable de la chapelle de La Barre.Jusqu'alors appelé "maison de la Voûte", l'hôtel devient la résidence des pénitentes, au plus fort de la Contre-Réforme. A la Révolution, les pénitentes se dispersent mais la partie appelée " le refuge" reste ouverte. L'hôtel est exclusivement réservé à l'incarcération des filles publiques et des femmes condamnées. En 1810, on le transforme en hospice.
Les dernières pensionnaires sont transférées en 1865 dans le nouvel hôpital. Depuis, différentes affectations s'y succèdent.
La construction présente un panorama de l'évolution de l'architecture depuis le flamboyant jusqu'à l'art de la seconde Renaissance. Le corps de logis de droite, avec ses moulurations aiguës et ses torsades, est de la fin du XVème siècle tandis que l'aile centrale renvoie aux constructions de Louis XII à Blois.
A l'intérieur, une exceptionnelle cheminée Renaissance, digne d'un château de la Loire, est richement décorée de médaillons et de rinceaux. Sur la gauche du corps central, une aile plus modeste est un témoignage de l'architecture civile à pans de bois, alors très commune à Angers. Son revers est tout différent : un grand portail, surmonté d'un chemin de ronde à deux élégantes tourelle où la seconde Renaissance a laissé des bossages. Là, se faisait l'entrée de l'hôtel, sur la rue Malmorte, car le boulevard Descazeaux ne fut percé qu'en 1862.
En 1638, c'est la résidence du sculpteur Biardeau, auteur du retable de la chapelle de La Barre.Jusqu'alors appelé "maison de la Voûte", l'hôtel devient la résidence des pénitentes, au plus fort de la Contre-Réforme. A la Révolution, les pénitentes se dispersent mais la partie appelée " le refuge" reste ouverte. L'hôtel est exclusivement réservé à l'incarcération des filles publiques et des femmes condamnées. En 1810, on le transforme en hospice.
Les dernières pensionnaires sont transférées en 1865 dans le nouvel hôpital. Depuis, différentes affectations s'y succèdent.
La construction présente un panorama de l'évolution de l'architecture depuis le flamboyant jusqu'à l'art de la seconde Renaissance. Le corps de logis de droite, avec ses moulurations aiguës et ses torsades, est de la fin du XVème siècle tandis que l'aile centrale renvoie aux constructions de Louis XII à Blois.
A l'intérieur, une exceptionnelle cheminée Renaissance, digne d'un château de la Loire, est richement décorée de médaillons et de rinceaux. Sur la gauche du corps central, une aile plus modeste est un témoignage de l'architecture civile à pans de bois, alors très commune à Angers. Son revers est tout différent : un grand portail, surmonté d'un chemin de ronde à deux élégantes tourelle où la seconde Renaissance a laissé des bossages. Là, se faisait l'entrée de l'hôtel, sur la rue Malmorte, car le boulevard Descazeaux ne fut percé qu'en 1862.
Hôtel des Pénitentes, 23 bd Descazeaux, Angers |
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